Soulager la DOULEUR

La douleur a été considérée longtemps comme un phénomène essentiellement physique, elle est maintenant redéfinie par l‘IASP (association internationale pour l’étude de la douleur) comme « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, en réponse à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite en des termes évoquant une telle lésion ».

Par son aspect sensoriel, la douleur, qu’elle soit chronique, récurrente, diffuse, ponctuelle, aiguë, est reçue par les sens, qui alertent le cerveau. L’origine peut être périphérique, neuropathique ou centralisée.  Parfois ce sont les conséquences d’un traitement médicamenteux ou d’une intervention chirurgicale.

Par son aspect émotionnel, il apparait que beaucoup de facteurs inhérents à la personne en souffrance vont moduler ses perceptions.

Nos maux ne sont donc plus réduits aux seules causes lésionnelles, ils ont un aspect subjectif, intime et personnel, notre singularité entrant en jeu. 

Notre douleur va varier en intensité, parfois même se déplacer, son aspect lancinant affecte le comportement et le bien-être, elle épuise nerveusement et nous amène des sentiments de tristesse, de colère, d’injustice, d’exaspération.

C’est pénible, gênant, insupportable, inacceptable,  ces ressentis sont souvent évoqués . Tristesse, troubles du caractère et de l’attention, perte d’intérêts, fatigabilité, insomnies, et parfois même anxiété et dépression peuvent s’inviter.

Finalement la souffrance investit l’espace psychique, réduisant son horizon,  jusqu’à devenir une partie de l’identité.